Vigneux, le contexte après guerre

01 juin 2016 - Vigneux, le contexte après guerre

C’est dans le contexte de l’après-guerre et de la pénurie de logements en Île-de-France que le quartier de la Croix Blanche a été construit au début des années 1960 sur une zone d’aménagement de plus de 50 hectares. Auparavant utilisée pour l’extraction de sable et de gravier, ces terrains proches de la Seine ont ensuite été remblayés et recouverts de terre végétale pour être cultivés jusqu’à la fin des années 50.

La construction de ce grand ensemble, pour lequel la Société Immobilière d’Economie Mixte de la Ville de Paris et le Foyer des Fonctionnaires et de la Famille (F.F.F.) constituaient des acteurs majeurs, a eu pour conséquence de modifier profondément le paysage et la démographie de Vigneux-sur-Seine. La petite ville des années 1950 comptait moins de 10 000 habitants, la construction de plus de 2 600 logements sur ce territoire a généré une explosion démographique portant la population de Vigneux à 25 000 habitants. D’autre part, l’arrivée d’un habitat collectif dans des immeubles de grande hauteur a bousculé un urbanisme très pavillonnaire.

Cette évolution s’est accompagnée de la création de nouveaux équipements publics, administratifs, sociaux, scolaires, sportifs, culturels et d’emplois locaux, permettant au quartier de la Croix Blanche de ne pas être uniquement une cité dortoir. Enfin, il est important de noter que l’énergie a bien été présente dans la réflexion sur l’aménagement de ce nouveau quartier puisqu’une chaufferie centralisée de 35 MW fonctionnant au fioul lourd a été construite par la  Société Industrielle de Chauffage pour alimenter l’ensemble de la ZAC.